1. |
Introduction
03:49
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Just fall in love.
Just fall.
I'm just falling.
Death is waiting.
We are all waiting.
Dispair will come.
Just fall in love.
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2. |
Party Strangers
04:55
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Let me tell you about those weird guys living around,
this one is so secret he has to build those brick walls all over the place.
That one exhales a thick cloud of darkness that brings everybody down.
Another one is just lying on the ground.
This party sucks real hard!
This other one transforms our words into unspeakable mess,
everybody's laughing but who knows what it's for, what is it for…
This party sucks real hard!
They're chanting sometimes, they're crying sometimes,
you never know what are they up to, since nothing make sense,
I never figured out if they like each other.
They are good guys but still…
Maybe it's time to go.
This party sucks real hard!
Let me think about another plan…
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3. |
Invisible Giant
05:19
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There is a guy, he's not clearly defined,
but he's got arms, legs and everything.
Not sure if he really has a head, or at least a mind.
He's been here, always, for such a long time.
You gather flowers and mushrooms from his back.
A giant, with massive core and massive limbs
and some day you'll have to recognise him.
He can crush you, he can destroy you, and me, and them.
He will dash through your things and shatter your soul.
Don't say you didn't know, don't say you didn't see.
For now he's not moving, he's still as a rock,
you should leave him alone, maybe, I don't know…
But never think this invisible giant is not watching you,
never see him as a lesser one.
He can crush you, and destroy you,
he can break you, and tear you apart…
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4. |
Night Ride
05:12
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Buildings are moving,
pavements are sliding,
the night is young but I got to go home,
I got to come back, as I always do.
Once again kicked out from the gates of heaven,
I may come back, come back another day.
History repeats itself, what else can I do?
Concrete is moving,
roadways are sliding,
streets are unfolding,
the wave is vibrating.
Stubborn as hell, some stuff I'll never learn.
I will come back, again and again.
History repeats itself, wave after wave.
I don't mind being lost, just for a little while,
of course eventually I'll get back on my feet.
Once again kicked out from the gates of heaven,
I may come back, come back another day.
Despite the look on my face, don't think I enjoy the cold.
The gates are not shut,
no doubts I'll come back,
no doubts I'll try again,
as the brainless wave is still alive…
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5. |
Table Rase
05:42
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Tu n’existes pas.
Tu n’existes pas en dehors de moi qui veille.
Tu disparais dès que je sombre dans mon sommeil.
À l'aube, je ne trouve rien, aucune erreur, aucune crainte.
Rien à faire, de mon âme.
Ça ne m'intéresse pas. Ça ne m'intéresse pas.
De foutues pensées que je ne suis pas.
Touche, c’est encore chaud.
Tu ne me crois pas ?
J’étais couchée là.
Ah putain, tu t’es brûlé ?
Tu aurais dû me croire, quand je t’ai dit qu’il ne resterait plus que des cendres.
Je n’ai pas d’encyclopédie à vendre, pas de tragédie.
Tu n'as qu’une seule case sur ton échiquier.
Au mieux tu ne t’appartiens pas, au pire tu ne t’appartiens plus.
Tu savais que je cause avec la chair de tes repas,
que j’engloutis toujours les restes, je fais table rase.
Tu veux que je te file un peu de came pour calmer la douleur ?
Tu es foutu si tu reste figé là.
Table rase.
La tâche est remplie. La tâche est consumée.
Il est temps d'accepter l'indiscutable réalité.
Plus de début et plus de fin, il ne reste plus qu’à te réchauffer.
J’ai tué les voix, je les ai handicapées,
j’ai abstrait les mensonges, j’ai soustrait les médisances,
qui ne rapportent rien, rien que de la souffrance.
Oui mais pourquoi tous les objets se taisent.
Plus rien ni personne pour me rappeler qui je suis, tu as tout embarqué,
tu m’as volé mon obsession.
Si tu savais, j’en suis encore à tailler tes neurones, des silex qui me tuent à chaque fois.
Tu n’as que trois millions d’années, c’est rien dans l’éternité, juste un tour de magie
Je n’ai plus que des échos, parce qu’elle a déserté. Devant l’incendie, elle a renoncé.
Tu serais donc mortelle ? C’est ça que tu m’avais caché ?
T’as toujours rien compris ?
Ta tête a été bombardée. Plein de putain de cratères.
Tes sens sont enfouis dans des trous,
dans lesquels ta pauvre vie, tes pauvres années ont été englouties
Je ne suis pas mes pensées.
Tu ne peux pas m’atteindre.
Impossible, pauvre folle.
Je te renie, tu n’as jamais existé.
Tu n’as jamais existé…
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6. |
Souls Delight
04:49
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You poor soul, we've been watching you, for all this time, all your life.
Every small steps you think you made, all the marvels you claim.
We have seen it all, every part of it.
And you look so proud of youself, congratulations: you're a fool.
You're just a dog to us. Just a tool for our amusement.
As long as you will carry on, we'll be laughing, laughing hard.
Don't be upset, maybe some day you'll do something useful.
Maybe someday you'll come out with something remarkable.
Meanwhile, let us enjoy ourselves.
Let us feast, watching our favorite puppet show.
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7. |
La Comptine des Cafards
05:01
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Arrête tout ce boucan.
Jamais vu un bordel pareil.
Avec tous tes filtres magiques,
tes mythes et tes romances
Tu sais comment on vous appelle entre nous ?
Le peuple des barbares.
Nous, on ne connaît pas l’état de guerre, on ne sait pas qui a commencé.
Mais pauvre mec, les cafards ne chantent pas de comptines dégueulasses.
La pièce des cafards ne comporte qu’un seul acte,
sais-tu qu'il n'y a rien de plus vulgaire que de penser contrôler sa vie.
Tu accouche de tes créations, mais tu ne maîtrises rien.
T’es pas à la hauteur, contrairement à nous.
C'est vrai que t'as fait les choses en grand,
que t'as dessiné de jolis cercueils,
que t'as illustré et colorié tes testaments
Combien de temps encore,
pour faire sauter les scellés de tes souvenirs en pré-fabriqué.
Combien de temps encore,
et finir par écrire un putain de livre qui ne servira que tes mensonges.
Tes légions sont bruyantes, sales et répugnantes,
mais je vais me taire, et te laisser passer.
Encore un dernier tour ? Tu ne peux pas t’en empêcher.
Je suis le cafard, qui observe le barbare…
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8. |
Cycle de Pierre
04:31
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La farce a assez duré.
Le roi a craché son venin et infesté les devoirs.
Au royaume du souvenir, il a bien révisé en déprimant son histoire.
C'est là qu'habite son pouvoir,
le tyran au grand cœur,
régner seul sur les tombes des pensées sacrifiées,
dévorées par les feux et les bouffons.
Il rit, il meurt, il pourrit.
En révisant, plus droit à l’erreur,
plus de vertiges, plus de tyrannie,
rien que de la poésie.
Et puis, en gros connard, il repart plein d'espoir,
vidé de sa substance, dans l'espace et le temps,
entamer un voyage à l'allure d'éternité.
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9. |
Lucky Coin
05:12
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What is it with you and your coins?
You have all the wealth, you own everything.
Lands, rocks and castles.
You answer to no one, no kings and no gods.
Yet you're stuck with your foolish coin hunt.
Again with your magic coin hunt.
Like a cat presenting a dead mouse.
You think you can make a point.
At last something is happening,
something that will change the plan.
It's time to spend this crap
and drop this madness…
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10. |
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Get down, get back to the ground.
Get to safety, back to earth.
Get down, stay on the ground.
Get to safety, The sky is grey.
I'm still flying, and I'll never go back.
I'm falling, but I'll never go back.
Get down, stay down,
the sky is unclear.
I'm flying, and I'll never go back.
I'm falling, but I'll never go back.
And you should be here.
You should be there.
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11. |
Conclusion
03:19
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Mesdames et messieurs,
nous voici arrivé à la fin de Death, Love and Despair.
Quelle est la conclusion de toute cette mascarade ?
Qu'en est-il de toute cette merde ?
Qui pourrait savoir…
Heureusement il nous reste encore un peu de temps.
Et quelques petits incendies, ici et là.
Donc essayez de vous calmer, et d'ici la prochaine fois… portez vous bien.
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Raoul Sinier Paris, France
Raoul Sinier is without doubt a unique artist.
He juggles music, illustration and animation with a
freewheeling talent.
His music captures emotions and liberates the listener, enables their penetration into the very sophisticated musical universe of the musician.
But beyond the fury of monsters and the screaming music is the exacerbated sensitivity of a demanding individual…
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